Bien que la structure de la Terre nous soit peu connue, E. Suess a marqué une grande avancée dans le domaine de la géologie en expliquant ainsi la répartition des continents : « Les dislocations visibles de l’écorce terrestre sont le produit de mouvements résultants de la diminution du volume de notre planète », il utilise alors l’analogie d’une « pomme ridée ». D'actuelles théories sont d'ailleurs fondées sur cette idée, notamment celle des ponts continentaux soutenue par E. Haug (voir son blog ici).
Cependant, des campagnes de mesures des profondeurs des océans nous permettent de tracer une distribution des altitudes pouvant être ainsi modélisée (fig.1 tirée du livre) : D’après la théorie de Suess, la répartition devrait être uni-modale centrée autour d’une valeur moyenne autour de laquelle se répartissent les plis et les creux de la théorie fixiste. Or on peut très clairement observer une répartition des altitudes bimodale.
Ce fut le point de départ de mes recherches, consistant à échafauder un autre modèle que j’appelle « la dérive des continents ».