La théorie de la dérive des continents résulte d'un certain nombre d'observations concernant divers domaines scientifiques et réalisées en compagnie de spécialistes.
- Ma première observation fut la concordance des tracés des continents de l’Atlantique, en effet ils semblent parfaitement s’emboîter, à la manière d’un puzzle, comme s’ils provenaient tous d’un même grand continent fracturé par la suite.
- On peut aussi remarquer une correspondance entre certaines structures géologiques comme des blocs continentaux vieux de plus de 2 millions d’années entre l’Amérique du Sud et l’Afrique (fig.1) ainsi que des chaînes de montagne entre l’ouest de l’Amérique du Nord, la Mauritanie, le Royaume-Uni et la Scandinavie. Tous concordent avec les tracés de la réunion des continents.
- On a pu aussi relever des marques de glaciations datant de 250 millions en Amérique du Sud, au sud de l’Afrique, en Inde et au sud de l’Australie (fig.2). Elles indiquent que ces parties du globe étaient recouvertes par une calotte glaciaire, or certaines sont situées dans des zones tropicales, il est improbable qu'il ait pu y avoir une glaciation à ces endroits.
- De plus, certains fossiles d'espèces animales et végétales aujourd'hui éteintes ont été retrouvés sur plusieurs continents. Ces espèces ne pouvant pas traverser les océans, cela renforce l'hypothèse que les continents n'étaient pas séparés à l'époque où vivaient ces espèces fossilisées.
Ces arguments géographiques, pétrologiques et paléontologiques me poussent à penser que les continents étaient autrefois, il y a environ 270 Ma, réunis en un seul que l’on nomme « Pangée ». (fig.